Les Commissions administratives paritaires (CAP) sont des instances paritaires consultatives compétentes pour examiner un certain nombre de questions d’ordre individuel relevant de leur champ de compétence, soit à la demande de l’administration, soit à la demande d’un fonctionnaire.
Composées en nombre égal de représentants des collectivités territoriales ou établissements publics et de représentants du personnel, les Commissions administratives paritaires constituent le support par excellence de l’exercice du droit à la participation reconnu aux fonctionnaires par l’article L. 112-1 et l’article L. 731-2 du code général de la fonction publique, en l’occurrence le droit à l’examen des décisions individuelles relatives à la carrière des fonctionnaires.
Les attributions du CAP ont été profondément modifié par les dispositions de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019. Avec un champ de compétence allégées et centrées sur les questions individuelles les plus complexes. Les attributions des CAP sont désormais listées dans l’article L. 263-3 du Code général de la fonction publique et l’article 37-1 du décret n° 89-229 du 17 avril 1989.
Les Commissions Administratives Paritaires placées auprès du Centre de Gestion sont des instances paritaires composés d’autant de représentants des collectivités que de représentants du personnel :
Il existe une CAP par catégorie hiérarchique (CAP A, CAP B et CAP C). La présidence est assurée de droit par l’autorité territoriale ou par délégation par un représentant élu.
Au début de chaque séance, un secrétaire est désigné au sein du collège des représentants des collectivités, ainsi qu’un secrétaire adjoint au sein du collège des représentants du personnel.
La loi n° 2019-828 du 6 août 2019 a recentré le domaine de compétences des CAP sur les décisions individuelles défavorables aux fonctionnaires en supprimant tous les cas de saisines relatifs à l’avancement de grade, la promotion interne ou aux différentes formes de mobilités.
Elles peuvent être saisies :
Les CAP émettent des avis qui ne lient pas l’autorité territoriale. Ils restent cependant des préalables obligatoires pour les collectivités qui doivent, par ailleurs, informer l’instance, dans le délai d’un mois, des motifs qui les ont amenées à ne pas suivre l’avis.
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